N'éteins pas la lumière, roman

Bernard Minier

XO éditions

  • Conseillé par (Libraire)
    25 mars 2014

    Quel est le lien entre Christine, jeune femme victime de harcèlement et Célia jeune femme suicidée un an plus tôt ? Martin Servaz, flic en pleine dépression, reprend du service et trouve ainsi une motivation pour s'en sortir.
    Suspense psychologique, action, retournement de situation, tous les ingrédients d'un bon polar sont réunis !
    Valérie


  • Conseillé par
    17 septembre 2014

    policier

    Je retrouve avec plaisir Servaz et son enquête sous le manteau cette fois-ci,
    qui nous emmène de la cité de l'espace de Toulouse à la cité des étoiles en
    Russie.

    L'écheveau est difficile à démêler et la victime pas forcément celle que
    l'on croit.
    La tension monte, l'étau se resserre autour des personnages et on attend la
    confrontation.
    L'auteur nous offre de beaux personnages de femmes combatives et
    décidées.

    Et il utilise un vocabulaire peu usité, comme cette la présence du mot
    « consomption », plus vue depuis mes lectures de roman du 19e siècle.

    Des passages intéressants, notamment celui sur la conquête spatiale
    et l'étrange absence des femmes dans celle-ci. Mais M. Minier sait que
    son lectorat est féminin, n'est-ce pas.

    Ou celui sur les femmes dans l'opéra, « personnages toujours
    malheureux, connaissant une fin tragique, l'opéra était le lieu de leur
    défaite inéluctable ». p.450

    Toutefois, une fin un peu trop « rose » à mon goût.

    L'image que je retiendrai :

    Celle du chien Darkan, molosse qui fait peur à Servaz, mais affectueux avec
    les enfants.

    Des citations :

    "L'enfance, elle ne dure pas longtemps, mais on n'en guérit jamais." (p.34)
    Une phrase d'Audiard : « Heureux les fêlés car ils laisseront passer la
    lumière. » (p. 51)

    http://motamots.canalblog.com/archives/2014/09/04/30357948.html