- EAN13
- 9782140145681
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 19/03/2020
- Collection
- Théôria
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 53,00
La langue turque est tard venue dans la littérature du Moyen-Orient et a dû
faire sa place à côté des langues dominantes qu'étaient l'arabe et le persan.
Elle s'impose d'un coup à travers la poésie de Yûnus Emre (1240-1320). Tout de
suite très populaire, elle a subi une distorsion significative en étant
interprétée selon une orientation mystique. Mais Yûnus Emre n'était affilié à
aucune confrérie ; il représente la tradition de l'islam anatolien,
syncrétiste et hétérodoxe, dont la spiritualité, la pensée ironique et
contestataire de toutes les institutions, à commencer par le soufisme, ne peut
se déployer que poétiquement. Ses poèmes mettent en oeuvre le désir naïf du
lecteur pour la mystique, afin de le conduire à la ruine, à ce champ de ruines
qu'est la spiritualité.
faire sa place à côté des langues dominantes qu'étaient l'arabe et le persan.
Elle s'impose d'un coup à travers la poésie de Yûnus Emre (1240-1320). Tout de
suite très populaire, elle a subi une distorsion significative en étant
interprétée selon une orientation mystique. Mais Yûnus Emre n'était affilié à
aucune confrérie ; il représente la tradition de l'islam anatolien,
syncrétiste et hétérodoxe, dont la spiritualité, la pensée ironique et
contestataire de toutes les institutions, à commencer par le soufisme, ne peut
se déployer que poétiquement. Ses poèmes mettent en oeuvre le désir naïf du
lecteur pour la mystique, afin de le conduire à la ruine, à ce champ de ruines
qu'est la spiritualité.
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