- EAN13
- 9782705678500
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 20/02/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aux fondements de l'industrialisme
Comte, Dunoyer et la pensée libérale en France
Robert Leroux
Hermann
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 26,00
Dès ses débuts, la doctrine de l’industrialisme a mobilisé des auteurs de
diverses tendances. Bien sûr, le nom de Saint-Simon y a souvent été
étroitement associé, mais il ne faut pas oublier qu’il ne représente que le
versant socialiste; celui qui relève du libéralisme a été, quant à lui,
pratiquement occulté. Ce livre se propose de combler cette lacune. Il insiste
sur le fait que la première génération de libéraux français du xixe siècle
(J.-B. Say, Constant, Droz, etc.) a fourni des éléments cruciaux qui
permettront quelques années plus tard à deux inséparables amis, Charles Comte
et Charles Dunoyer, de définir l’industrialisme dans une forme plus achevée
qui s’oppose radicalement, sous plusieurs aspects, au saint-simonisme. Preuve
que le terme « industrialisme » est extrêmement polysémique. Le machinisme, la
production de la richesse, l’ère des métiers et de la spécialisation,
l’irréductibilité du progrès, la question de la liberté et de l’individualisme
: tels sont, en bref, les principaux thèmes que l’on trouve sous la plume des
industrialistes d’inspiration libérale. Mais chez Comte et Dunoyer,
l’industrialisme apparaît comme une sorte de philosophie de l’histoire dont le
but est d’identifier les étapes sinueuses de l’idée de liberté. Ce faisant,
ils partent d’un constat, voire d’une inquiétude : la liberté est fragile et
n’est jamais, somme toute, acquise définitivement.
diverses tendances. Bien sûr, le nom de Saint-Simon y a souvent été
étroitement associé, mais il ne faut pas oublier qu’il ne représente que le
versant socialiste; celui qui relève du libéralisme a été, quant à lui,
pratiquement occulté. Ce livre se propose de combler cette lacune. Il insiste
sur le fait que la première génération de libéraux français du xixe siècle
(J.-B. Say, Constant, Droz, etc.) a fourni des éléments cruciaux qui
permettront quelques années plus tard à deux inséparables amis, Charles Comte
et Charles Dunoyer, de définir l’industrialisme dans une forme plus achevée
qui s’oppose radicalement, sous plusieurs aspects, au saint-simonisme. Preuve
que le terme « industrialisme » est extrêmement polysémique. Le machinisme, la
production de la richesse, l’ère des métiers et de la spécialisation,
l’irréductibilité du progrès, la question de la liberté et de l’individualisme
: tels sont, en bref, les principaux thèmes que l’on trouve sous la plume des
industrialistes d’inspiration libérale. Mais chez Comte et Dunoyer,
l’industrialisme apparaît comme une sorte de philosophie de l’histoire dont le
but est d’identifier les étapes sinueuses de l’idée de liberté. Ce faisant,
ils partent d’un constat, voire d’une inquiétude : la liberté est fragile et
n’est jamais, somme toute, acquise définitivement.
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