Croire au merveilleux

Christophe Ono-dit-Biot

Gallimard

  • Conseillé par (Libraire)
    27 mars 2017

    César est veuf depuis 2 ans et n’arrive plus à vivre sans Paz malgré la présence de leur fils. Au moment de passer à l’acte, sa jeune voisine grecque lui demande un service. Cette rencontre va lui redonner le goût de vivre. Le soleil revient petit à petit dans sa vie grâce aux souvenirs des voyages en Italie, à la mythologie et la littérature antique. Malgré le thème difficile ce roman est un éclat de soleil, de vie, d’amour ! Un énorme coup au cœur !
    Valérie


  • Conseillé par
    3 mai 2017

    Le charme a à nouveau opéré avec Croire au merveilleux. J'aime la subtilité, la délicatesse de cet auteur, j'aime son goût pour les langues mortes, moi qui pourtant ai arrêté le latin en troisième. J'aime qu'il parsème son roman de grec, de calligrammes, d'illustrations. J'aime qu'il accorde une si grande place à l'art. J'ai été très sensible à l'idée de la renaissance par le corps, par le fait de retrouver des sensations dans d'autres bras, par le besoin de se sentir à nouveau physiquement vivant. Sur une radio normande, Christophe Ono-dit-Biot expliquait qu'il y a des gens dont le rôle semble d'être de rendre la vie à un autre être. Un être de passage mais néanmoins essentiel. Moi qui n'ai jamais aimé Paz, cette magnifique brune mystérieuse que je considère peut-être trop comme un fantasme masculin, j'ai aimé Nana, cette grecque qui va raviver le désir de César. Et César me touche, énormément (et pas seulement parce qu'il ne sait cuisiner qu'une chose, les pâtes, qu'il prépare très bien) et ans doute dans ce roman encore plus que dans le précédent. J'ai donc à nouveau beaucoup aimé ce roman qui a même su me faire rire avec un seul bémol, la fin parce que ce genre de fin ne parvient jamais à m'emporter. Mais elle correspond très bien à l'esprit du roman.


  • Conseillé par
    20 avril 2017

    vraiment croire au merveilleux

    J’avais beaucoup aimé Plonger.
    Nous voici donc, en ce printemps, avec la suite de ce joli roman.
    Paz est partie laissant César et son fils seuls.
    Qui est le plus mature des deux, qui a le plus confiance en la vie, qui va se reconstruire le plus rapidement.
    Pourquoi Paz a t ‘elle fait le choix de s’en aller, sans un mot, sans une explication….
    César n’arrive pas à faire son deuil, il repart sur les lieux de leurs amours, cherche à comprendre mais en arrive à la conclusion que son fils sera également mieux sans lui….
    C’est sans compter sur Nana, une nouvelle voisine aussi charmante, envahissante, qu’érudite et fascinée autant que lui par les mythes grecques.
    C’est touchant, sensible, plein de poésie, drôle également. Un retour à la vie, une reconstruction, une paternité qui se trouve enfin……
    Des paysages remplis de soleil, la mer, de belles odeurs, on est presque déjà en vacances, et surtout on est heureux pour César qui va enfin trouver la paix….et si c’était ça croire au merveilleux !!