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Conseillé par Valérie M. (Libraire)29 juin 2019
Une bonne odeur de cuisine
C’est une histoire d’amour entre un fils et son père, écrite de l’enfance de l’un au crépuscule de l’autre, à la deuxième personne du singulier.
C’est une histoire de transmission de valeurs, du goût pour le travail bien fait et de tous les respects. Ça sent le bœuf-carotte, le céleri rémoulade et la mousse au chocolat maison. C’est une histoire pudique, pleine d’émotions où l’amour se transmet sans grand déballage, à mots couverts, comme une bonne recette.
Une belle entrée en littérature qui réveille les papilles et le palpitant du lecteur, pour le journaliste culinaire Jacky Durand. -
Conseillé par Librairie Gibier . (Libraire)16 avril 2019
Conseillé par Fabienne, libraire
Quelle jolie manière de décrire la cuisine d'autrefois... A toutes les pages on hume les parfums qui s'échappent des cocottes en fonte culottées. Les personnages nous touchent au coeur. On en reprendrait bien une petite assiette ! Cher Jacky Durand, ce roman est délicieux, un régal, papilles et émotions confondues !
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Conseillé par o n l a l u7 avril 2019
"On aime comme on peut"
C’est Julien, il doit avoir la trentaine, qui raconte l’histoire. Julien c’est
le fils. Henri, c’est le père. Mitron dans sa jeunesse, il reprend, à son
retour de la guerre d’Algérie, un café restaurant en face de la gare d’une
petite ville de province qu’on imagine en Franche Comté. Lulu, un compagnon de
régiment qui a servi sous ses ordres, est de la partie. Et c’est ainsi que
naît _Le Relais fleuri_ restaurant sans prétention où l’on mange une cuisine
franche, savoureuse et généreuse qui ressemble au patron. Au fil des pages, on
se laisse prendre par des odeurs de vol au vent, de pâté en croûte, de frites
maison, de gougères, d’escalopes panées croustillantes, de civet ou de
brioche, que Julien décrit avec gourmandise, lui qui rêve de devenir cuisinier
comme son père. Mais Henri, ne l’entend pas de cette oreille. Pas du tout.
Lui, rêve pour son fils d’une vie meilleure grâce à de « bonnes études » comme
disent ceux qui n’en n’ont pas faites.