Si nous avions su que nous l'aimions tant, nous l'aurions aimé davantage
EAN13
9782246832188
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Si nous avions su que nous l'aimions tant, nous l'aurions aimé davantage

Grasset

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Ce texte d’hommage à Bertrand Tavernier est une magnifique ode à l’amitié
entre deux hommes de générations différentes qui se  reconnaissent dès leur
première rencontre à l’Institut Lumière (que Tavernier présida de sa création
en 1982 à sa mort en 2021) puis se tiendront la main jusqu’au bout, le cadet
ne cessant d’admirer l’aîné comme un père, puis un grand frère.
Réalisateur, scénariste, producteur, cinéphile passionné, écrivain, d’une
curiosité insatiable, fou de jazz et de littérature, acharné d’Amérique tout
en restant fidèle à ses racines lyonnaises, d’une liberté de goût et d’allure
sans pareille, d’un engagement sans concessions, Tavernier est un ogre.
Il a fait ses débuts comme assistant de Jean-Pierre Melville. Attaché de
presse à plein temps de Stanley Kubrick, il lui envoie ce télégramme de
démission  : «  En tant que cinéaste vous êtes un génie, mais un crétin dans
le travail  ». Autant dire que sa forte personnalité ne le prédisposait pas
aux petits accommodements…
Rien ne sert d’égrener ici la liste de ses très nombreux films, documentaires,
livres, qui lui valurent couronnes et lauriers dans le monde entier.
Car ce qui fait le cœur de ce livre est autre chose  : restituer la mécanique
intime d’un être de passion, se placer au plus près de lui, dans les
coulisses, comme on filmerait le hors-champ de sa vie et de son image
publiques  ; montrer la place qui lui revient dans le paysage du cinéma
français et dans la redécouverte du cinéma mondial  ; analyser à travers lui
la source des querelles esthétiques qui continuent de déchirer les grandes
traditions de la critique cinématographique en France.
Anecdotes, portraits, scènes vécues, voyages en commun aux Etats-Unis et
ailleurs  : cet exercice d’admiration, ce «  tombeau  », cette biographie
intime mêlée d’autobiographie, finissent par dessiner une vaste fresque
collective, tant la fascination pour un être particulier à ce point avide du
monde rejoint ici l’universel.
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