Portables : attention danger !, attention danger
EAN13
9782809802276
ISBN
978-2-8098-0227-6
Éditeur
Archipel
Date de publication
Collection
POLITIQUE, IDEE
Nombre de pages
310
Dimensions
22,5 x 14 cm
Poids
400 g
Langue
français
Code dewey
363.189
Fiches UNIMARC
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Portables : attention danger !

attention danger

De

Archipel

Politique, Idee

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Montréal, Québec, H3N 1W3.

ISBN 978-2-8098-0227-6

Copyright © L'Archipel, 2010.

Sommaire

Page de titre
Page de Copyright
Préface
AVERTISSEMENT
Introduction
1 - Antennes-relais, des victimes imaginaires ?

Préface

Avec les progrès de la technologie et les besoins sans cesse accrus en énergie, l'exposition aux rayonnements électromagnétiques a terriblement augmenté, soulevant des questions cruciales quant aux risques qu'ils font courir tant à la santé des hommes qu'aux matériels.

Des bilans exhaustifs réalisés dès 1980 à partir des études scientifiques et militaires sur les risques afférents aux rayonnements non ionisants (RNI) ont révélé des effets nocifs sur les biens et les personnes, provoqués par l'exposition tant aux ondes d'extrêmement basse fréquence (EBF ou ELF, en anglais) qu'aux ondes radiofréquences (RF) et hyperfréquences (HF).

De plus, ces études réactualisent un concept de médecine aéronautique et spatiale : le syndrome des micro-ondes ou des hyperfréquences, objectivé par des troubles neuro-endocrino-immunitaires (atteintes asthéniques, dystoniques, cardio-vasculaires, diencéphaliques, cutanées, des organes des sens...) associés à des effets promoteurs et copromoteurs de cancers (leucémies, tumeurs cérébrales, astrocytomes...). Dans plusieurs pays, de nombreux médecins et scientifiques ont manifesté publiquement leurs inquiétudes au regard des pathologies développées par certains patients riverains d'antennes-relais et utilisateurs de téléphones portables.

En fin de compte, le lobbying industriel trop visible, l'absence d'éthique d'indépendance des experts et la désinformation permanente ont engendré la suspicion des usagers, des investisseurs et des assureurs.

Nicolas Lefebvre explicite toutes ces problématiques. Il expose aussi, sans parti pris, les faits à charge et à décharge, à l'aide d'une documentation pertinente et d'interviews inédites. En outre, il démontre qu'il suffit de comparer le volume imposant des travaux scientifiques effectués depuis plus de trente ans dans ce domaine au volume des expertises, contre-expertises et procès, pour se rendre compte que ces phénomènes sont bien réels. Il aborde ainsi toutes les questions que se posent le public, les médecins, les professionnels et les scientifiques sur les effets des champs électromagnétiques générés par ces technologies nouvelles qui ne cessent de nous envahir.

PIERRE LE RUZ
Docteur en physiologie, président du Criirem
(Centre de recherche et d'information indépendantes
sur les rayonnements électromagnétiques)

AVERTISSEMENT

Même si des similitudes évidentes existent entre la téléphonie mobile et les autres technologies de communication sans fil comme le Wi-Fi, le Wimax et le Bluetooth, qui connaissent actuellement un développement fulgurant comparable à celui de la téléphonie mobile en son temps, nous avons choisi de nous cantonner ici à la téléphonie, technologie la plus ancienne, la plus étudiée et... la plus utilisée.

Ce livre a été achevé en décembre 2009. Tout développement postérieur à cette date n'a donc pu être pris en compte.

Introduction

« Nous payons et nos enfants paieront demain le prix de nos aveuglements. »

Denis Zmirou1

Cinquante-huit millions. C'était le nombre de téléphones portables en circulation dans l'Hexagone à la fin du premier trimestre 2009. Un chiffre saisissant, rapporté à la date d'introduction en France – 1991 – de cette nouvelle technologie. Le développement exponentiel de la téléphonie mobile, portée en un peu plus d'une décennie au rang de « bien de consommation universel », ne laisse aucun doute sur le progrès et le confort que ce nouveau service apporte. Il répond en effet à l'un des besoins les plus fondamentaux de tout individu : rester en contact permanent avec ses proches. Le téléphone mobile contribue à faciliter les relations familiales et professionnelles, et sauve même parfois des vies. Force est de constater que ces petits appareils, hier absents de notre quotidien, sont aujourd'hui devenus de véritables « excroissances du corps2 ».

Paradoxalement, face à ce progrès incontestable et à une consommation qui ne cesse de progresser, y compris dans les couches de la population qui y étaient au départ le plus réfractaires, la perception d'un risque n'a jamais été aussi forte. Seuls 7 % des Français se déclarent convaincus que le téléphone mobile n'est pas nocif pour leur santé... 88 % pensent le contraire ou se déclarent sceptiques 3. Des chiffres sensiblement similaires concernant les antennes-relais.

Paradoxale aussi, la position des autorités sanitaires françaises, qui déclarent d'un côté qu'« aucune preuve scientifique ne permet aujourd'hui de démontrer que l'utilisation des téléphones mobiles présente un risque notable pour la santé, que ce soit pour les adultes ou pour les enfants », et, de l'autre, que « l'hypothèse d'un risque ne pouvant pas être complètement exclue, une approche de précaution est justifiée ».

Alors que certains scientifiques affirment avoir pu identifier un risque pour la santé, d'autres déclarent le contraire, tout en soulignant que le risque zéro est indémontrable...

Autre paradoxe : alors que les pouvoirs publics confient aux trois opérateurs historiques – Orange, SFR et Bouygues Telecom – la mission de couvrir l'ensemble du territoire d'ici à 2012, tous ont été condamnés par des tribunaux, début 2009, à démonter (ou à ne pas installer) l'une de leurs antennes-relais.

Difficile d'y voir clair face à de telles contradictions.

C'est pourquoi nous avons recueilli les témoignages de ceux qui se considèrent comme les premières victimes de cette nouvelle technologie, rencontré les praticiens qui les soignent et donné la parole aux principaux acteurs de cette controverse : chercheurs scientifiques, médecins spécialisés, représentants des principales institutions publiques chargées de traiter cette délicate question, sans oublier les industriels (opérateurs et constructeurs). Si nous ne prétendons pas trancher le débat scientifique, il semble primordial d'ouvrir les yeux sur une question qui divise cette communauté, question que les liens entretenus entre le monde de l'industrie et celui de la recherche ne contribuent pas à clarifier. Quant à la réglementation, censée protéger la population contre un risque éventuel, sa mise en place doit être analysée, notamment au regard de l'influence considérable des lobbies.

Notre objectif n'est pas de cultiver la peur. Dans une situation où tout risque ne peut être écarté, nous avons voulu mettre à la disposition du lecteur – qui est aussi un utilisateur de téléphone portable et/ou, bien souvent, et parfois sans le savoir, le voisin d'une antenne-relais – le dossier le plus complet et le plus objectif possible. Nous sommes tous concernés par ce débat d'ampleur internationale qui porte sur la santé publique. Un débat d'autant plus passionné que divers scandales sanitaires récents – amiante, tabac, nuage de Tchernobyl... – hantent encore notre conscience collective.

1

Antennes-relais,
des victimes imaginaires ?

Famille Roeland vs Bouygues Telecom

Six ans de calvaire. Six ans que Caroline et Juliette ressentent des démangeaisons, souffrent d'insomnies et développent des troubles cardiaques. Six ans que ces jumelles de 17 ans ne dorment plus dans leur chambre, mais dans le grenier de leur petite maison de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines)...

L'antenne du calvaire

La scène se déroule dans le haut quartier du Rhodon. Résidentiel par excellence, il accueillait autrefois les cheminots venus se reposer le week-end dans d'étroits bungalows en bordure du vaste parc régional. Aujourd'hui, la population s'est diversifiée et densifiée, mais le quartier a conservé son caractère paisible. Jean-Claude, journaliste, et Roselyne Roeland, chirurgien-dentiste et psychologue clinicienne, s'y sont installés peu avant la ...
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