- EAN13
- 9782707321626
- ISBN
- 978-2-7073-2162-6
- Éditeur
- Les Éditions de Minuit
- Date de publication
- 07/04/2011
- Collection
- Revue Critique
- Nombre de pages
- 96
- Dimensions
- 13,4 x 0,7 cm
- Poids
- 112 g
- Fiches UNIMARC
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Critique n° 767 : Historiens et romanciers. Vies réelles, vies rêvées
Collectif
Les Éditions de Minuit
Revue Critique
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On a l'habitude de considérer qu"entre Histoire et Littérature, le divorce est prononcé depuis le XIXe siècle. C’est contre les Belles Lettres que l’Histoire s’est constituée en discipline. Quant à la littérature contemporaine, elle donne souvent l’impression de se détourner du monde et encore plus de l’Histoire.
Et pourtant… Jamais peut-être le roman n’a autant louché vers l’Histoire : via l’inusable roman historique, mais aussi sous la forme plus originale des mises en fiction de vies réelles. Blanche Cerquiglini, à partir de Jean Echenoz et Mathias Énard, pose la question : pourquoi toutes ces « vies rêvées » ?
Les historiens, de leur côté, sont nombreux à revenir vers la littérature. Vincent Debaene, jeune « littéraire » installé au carrefour de la littérature, de l’anthropologie et de l’histoire (il a coordonné l’édition des Œuvres de Claude Lévi-Strauss dans la « Bibliothèque de la Pléiade ») analyse un livre important de Dinah Ribard et Judith Lyon-Caen, ainsi qu’une livraison récente des Annales sur histoire et littérature.
Ce chassé-croisé fait revenir des questions que ni la littérature ni l’histoire ne devraient évacuer : celle de la vérité, celle de la « valeur ». La vérité n’est pas seulement affaire d’historiens : c’est le souci central d’un romancier comme Stendhal. Si la littérature « en sait long sur l’homme », comme disait Barthes, ce n’est pas ce savoir qui la constitue : impossible pour elle d’éluder la question de la « valeur ». Le dernier texte de Barthes porte sur Stendhal et sur le rapport entre Roman et Histoire. La parution en poche du Journal de Stendhal permet à Philippe Roger, spécialiste de Barthes et épris de Stendhal, de revenir sur cette ultime confrontation.
Sommaire
Présentation
Philippe ROGER : Le Moi sans culte, l’Histoire sans phrase
Stendhal, Journal
Philippe Berthier, Stendhal. Vivre, écrire, aimer
Vincent DEBAENE : La littérature face aux savoirs. Frontière ou objet ?
Dinah Ribard et Judith Lyon-Caen, L’Historien et la Littérature
Annales. Histoire, Sciences Sociales, « Savoirs de la littérature »
Blanche CERQUIGLINI : Des vies rêvées
Mathias Énard, Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants
Jean Echenoz, Des éclairs
*
Entretien
Éric CHEVILLARD : « La littérature commence avec le refus de se plier aux faits »
Entretien réalisé par Blanche CERQUIGLINI
*
Jean-Pierre CAVAILLÉ : L’altérité de l’intérieur. Les écrits français en langues minoritaires sous l’Ancien Régime
Jean-François Courouau, Moun lengatge bèl. Les choix linguistiques minoritaires en France (1490-1660)
Gabriel CATREN : L’origine neurogéométrique de la géométrie
Jean Petitot, Neurogéométrie de la vision. Modèles mathématiques et physiques des architectures fonctionnelles
Marielle MACÉ : Rayonnement du sensible
Emanuele Coccia, La Vie sensible
*
Note
Marc CERISUELO : Une chambre au midi
Philippe Sollers, Trésor d’amour
Et pourtant… Jamais peut-être le roman n’a autant louché vers l’Histoire : via l’inusable roman historique, mais aussi sous la forme plus originale des mises en fiction de vies réelles. Blanche Cerquiglini, à partir de Jean Echenoz et Mathias Énard, pose la question : pourquoi toutes ces « vies rêvées » ?
Les historiens, de leur côté, sont nombreux à revenir vers la littérature. Vincent Debaene, jeune « littéraire » installé au carrefour de la littérature, de l’anthropologie et de l’histoire (il a coordonné l’édition des Œuvres de Claude Lévi-Strauss dans la « Bibliothèque de la Pléiade ») analyse un livre important de Dinah Ribard et Judith Lyon-Caen, ainsi qu’une livraison récente des Annales sur histoire et littérature.
Ce chassé-croisé fait revenir des questions que ni la littérature ni l’histoire ne devraient évacuer : celle de la vérité, celle de la « valeur ». La vérité n’est pas seulement affaire d’historiens : c’est le souci central d’un romancier comme Stendhal. Si la littérature « en sait long sur l’homme », comme disait Barthes, ce n’est pas ce savoir qui la constitue : impossible pour elle d’éluder la question de la « valeur ». Le dernier texte de Barthes porte sur Stendhal et sur le rapport entre Roman et Histoire. La parution en poche du Journal de Stendhal permet à Philippe Roger, spécialiste de Barthes et épris de Stendhal, de revenir sur cette ultime confrontation.
Sommaire
Présentation
Philippe ROGER : Le Moi sans culte, l’Histoire sans phrase
Stendhal, Journal
Philippe Berthier, Stendhal. Vivre, écrire, aimer
Vincent DEBAENE : La littérature face aux savoirs. Frontière ou objet ?
Dinah Ribard et Judith Lyon-Caen, L’Historien et la Littérature
Annales. Histoire, Sciences Sociales, « Savoirs de la littérature »
Blanche CERQUIGLINI : Des vies rêvées
Mathias Énard, Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants
Jean Echenoz, Des éclairs
*
Entretien
Éric CHEVILLARD : « La littérature commence avec le refus de se plier aux faits »
Entretien réalisé par Blanche CERQUIGLINI
*
Jean-Pierre CAVAILLÉ : L’altérité de l’intérieur. Les écrits français en langues minoritaires sous l’Ancien Régime
Jean-François Courouau, Moun lengatge bèl. Les choix linguistiques minoritaires en France (1490-1660)
Gabriel CATREN : L’origine neurogéométrique de la géométrie
Jean Petitot, Neurogéométrie de la vision. Modèles mathématiques et physiques des architectures fonctionnelles
Marielle MACÉ : Rayonnement du sensible
Emanuele Coccia, La Vie sensible
*
Note
Marc CERISUELO : Une chambre au midi
Philippe Sollers, Trésor d’amour
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