John Muir, Le souffle de la nature sauvage
EAN13
9782372410786
ISBN
978-2-37241-078-6
Éditeur
HOZHONI
Date de publication
Nombre de pages
269
Dimensions
21 x 14,1 x 2,2 cm
Poids
370 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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John Muir

Le souffle de la nature sauvage

De

Hozhoni

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Louis-Marie Blanchard nous entraîne, de la Californie à l’Alaska, dans les pas de John Muir (1838-1914), un homme au parcours hors du commun, né en Écosse et émigré en Amérique du Nord à l’âge de onze ans, qui n’eut de cesse de s’interroger sur notre place au sein de la nature et du sens qu’il devait donner à sa propre existence.

Sauver les séquoias géants et la somptueuse vallée du Yosemite, protéger les derniers espaces de vie sauvage des États-Unis, John Muir en a tôt fait sa raison de vivre : « J’ai attaché mon chariot à une étoile ».
Tour à tour inventeur, berger, botaniste, géologue, arboriculteur, naturaliste, écrivain talentueux et marcheur au long cours, avant tout fasciné par la dimension mystique et sensuelle de la nature sauvage, il est aussi l’un des pères des Parcs Nationaux américains. « C’est un poète et presque un voyant. Il y a quelque chose d’ancien et de lointain dans son regard. Il ne peut pas s’asseoir dans le coin d’un paysage, comme Thoreau l’a fait, il lui faut un continent pour terrain de jeu », disait son ami John Burroughs.

Marqué par la lecture de Humboldt, Marsh et Thoreau, habité par un sentiment d’urgence et témoin du productivisme et de l’industrialisation à marche forcée de son pays d’accueil, il sera le fondateur inspiré du Sierra Club, la plus grande société de Protection de la nature aux États-Unis.
« N’importe quel imbécile est capable de détruire des arbres, ils ne peuvent pas s’enfuir, des arbres encore debout, d’une force et d’une beauté parfaites, qui chantent et qui ondulent dans les formidables forêts de la Sierra. Dieu a pris soin de tous ces arbres, qu’il a délivré de la sécheresse, des maladies, des avalanches et de centaines de tempêtes et d’inondations dévastatrices ; il ne peut pas les protéger des imbéciles, seul l’Oncle Sam en est capable ».

Inlassablement curieux, en 1903-1904, il voyage une année durant. On le retrouve en Allemagne, en France, en Russie, au Japon, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Chine, en Inde et en Égypte. Globe-trotter impénitent et méconnu, il retournera plus tard, en 1911, au Brésil puis… en Afrique du Sud avant de traverser l’Afrique jusqu’en Italie…

Passionnément amoureux de la nature sauvage et de la solitude, l’infatigable et enthousiaste « préservateur » va s’éteindre en 1914 après un ultime combat perdu pour sauver la vallée de Hetch Hetchy de la submersion par un barrage.

Très respecté aux États-Unis, John Muir fait partie de la poignée d’hommes qui ont favorisé une véritable prise de conscience écologique et engendré le mouvement écologiste américain.
« Quittez de temps à autre votre vie active, pour gravir une montagne, passer une semaine dans les bois, immergez-vous dans la nature sauvage pour purifier votre esprit ».

Au moment où les défis à relever pour la préservation de notre environnement deviennent critiques, le message de John Muir et de ses successeurs les plus marquants – évoqués ici – nous offre une approche renouvelée de la nature qui ne doit plus être perçue comme un espace à conquérir, mais comme un ensemble harmonieux, un sanctuaire incluant les sols, les eaux, les plantes et les animaux, un héritage commun à tous les êtres, qui doit impérativement être l’objet de notre respect et de notre considération.
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