Dremm an Ankoù

C’est en mémoire des personnes chères disparues, ceux et celles dont les rêves ont été balayés, les idées réduites à néant, envoyés sans pitié à la mort, qu’Abeozen a écrit ce recueil de nouvelles. Les différents récits de son oeuvre sont basés sur des faits vécus par lui-même ou qui lui ont été rapportés directement par ses amis.
Son but était de donner un point de vue à la fois différent, et personnel, sur la Première Guerre Mondiale, celui d’un soldat de première classe envoyé au massacre. Le livre s’articule autour d’un personnage principal : Erwan. Nous le suivons au fil de ses mésaventures dans cette guerre. Dans chaque nouvelle, Abeozen met en lumière avec humanité et sans détour un événement précis qu’il soit horrible quand le jeune Breton se retrouve face à la mort, dévastateur quand il relate les douleurs des soldats contaminés par les gaz, réconfortant lorsqu’ils peuvent quitter le champ de bataille et rentrer enfin à la maison.
« C’est bien la mort, plus que la guerre, le thème central de ce recueil de nouvelles, » nous dit très justement Gwendal Denez dans son avant-propos.