La Fable du monde: Enqu√™te philosophique sur la libert√© de notre temps, Enquête philosophique sur la liberté de notre temps
EAN13
9782070752188
ISBN
978-2-07-075218-8
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
NRF Essais
Nombre de pages
368
Dimensions
20,5 x 13,9 x 2,4 cm
Poids
364 g
Langue
français
Code dewey
320.01
Fiches UNIMARC
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La Fable du monde: Enquête philosophique sur la liberté de notre temps

Enquête philosophique sur la liberté de notre temps

De

Gallimard

NRF Essais

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Depuis cinq siècles, l'action politique a eu pour objet l'institution et la consolidation de la souveraineté, tandis que la philosophie politique structurait ses principes de gouvernement à partir de ce concept : penser la politique c'était penser la souveraineté. Or la souveraineté, née en Europe, forgée à travers les guerres qui donnèrent aux peuples le sentiment de leur particularité, s'y achève sous nos yeux, en une Union des peuples fondée désormais sur la paix, à la suite d'un génocide suicidaire.Pour penser l'achèvement, la philosophie politique ne saurait plus se contenter de répéter ses affirmations communes sur la volonté du peuple, l'indivisibilité de la république, la dictature du prolétariat et les droits de l'homme. Aucune n'a pu fonder l'existence libre de la multitude : elles ont soit révélé dans l'histoire leur absolue contradiction en allant, parfois, jusqu'au crime, soit permis d'ouvrir le chemin de la vie libre sans être capables, cependant, de le tracer jusqu'au bout. Ces catégories ressortissent à un monde et à sa fable que les temps présents abandonnent au passé.Une double tâche s'impose désormais : montrer en quoi la souveraineté est achevée et ce que cela signifie, jusque dans les chemins divergents qu'empruntent l'Europe et les États-Unis ; formuler des propositions sérieuses capables d'orienter le débat politique de notre temps : quelle moralité nouvelle inventer pour des peuples européens qui se sont, sans autre projet, abandonnés au marché ?
Certains ont proclamé la «fin de l'Histoire». Ne serait-ce pas plutôt celle de la philosophie politique moderne qu'il conviendrait de guetter ?
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