Erwan G.

Conseillé par
26 janvier 2015

Chronique

Dans un monde où être un « Héros » est un métier à part entière, les écoles se battent pour former les meilleurs. Ils sont puissants, célèbres et par dessus tout, les médias se les arrachent. Être Héros c’est une question de force, de style mais aussi d’étiquette ! Mais qui dit super-héros dit également super-pouvoirs, et seuls les élèves détenteurs de ces pouvoirs ont les capacités pour décrocher le titre de « Héros » à la fin de leur cursus.
Les protagonistes de Freaks’ Squeele sont trois étudiants en première année à la Faculté des Études Académiques des Héros (F.E.A.H), une école de super-héros parmi tant d’autres.

Chance est dotée de cornes et d’ailes de démons, Ombre est un homme-loup et Xiong Mao… n’est, en fait, qu’une humaine. Elle fait cependant partie de la mafia chinoise et sait tirer profit de ses compétences pour ne pas se laisser marcher dessus. Ces trois étudiants suivent les cours et révisent leurs leçons en faisant preuve d’imagination, dans cette école qui pourrait être comme tant d’autres si leur proviseur était lui aussi banal, mais il n’en est rien: Scipio a toujours plus d’un tour dans son sac et les élèves ne savent jamais ce qu’il manigance. Sujets de devoirs insolites, petits imprévus lors des mises en pratique et surtout, quel beau parleur ! Que cache ce proviseur beaucoup trop tordu pour être un vrai méchant ? Notre trio de futur héros n’est pas dupe, ils font de leur mieux pour déjouer les plans de leur proviseur et réussir au mieux les épreuves qui leurs sont imposées.
Néanmoins, d’étranges phénomènes commencent à se produire et la F.E.A.H est un peu trop impliquée dans tout cela.

En plus de leurs histoires personnelles, d’autres personnages pour le moins énigmatiques viennent semer la zizanie dans la vie des étudiants : un être étrange à l’allure de spectre intrigue Chance, les animaux de la forêt complotent autour d’Ombre et la mafia chinoise se rappelle aux bons souvenirs de Xiong Mao.

Nos jeunes héros ont bien du mal à tout gérer mais, à force de persévérance, ils réussiront sans doute à rétablir l’ordre dans leur vie… au prix d’une découverte qui ébranlera leur monde.

Le style de Freaks’ Squeele est pour le moins original et pourra peut-être en rebuter certains. En effet, les dessins sont à mi-chemin entre le manga et le cinéma et seul un chapitre par tome est colorisé. Néanmoins, c’est aussi cela qui fait son charme et s’arrêter sur ce détail serait une grossière erreur ! La vie de nos héros est trépidante et on ne peut que s’attacher à eux et à leur entourage !
Si vous ouvrez un de ces livres en vous disant « juste 10 minutes », vous ne pourrez jamais vous y tenir, il est presque impossible de s’arrêter une fois le livre commencé !
Pour ma part, j’étais dubitative quand on m’a proposé ce livre qui changeait de mes mangas habituels, mais j’aurais raté quelque chose. Aujourd’hui, il se classe parmi mes livres préférés !

La série principale compte pour le moment 6 tomes (un 7ème et dernier sortira probablement cette année) mais d’autres séries dérivées ciblant la vie d’un personnage en particulier voient le jour, telles que « Funérailles », « Rouge », « Rutile » et « Masiko » qui méritent toutes d’être lues si vous avez aimé Freaks’ Squeele.

Raiza.

Lire la chronique illustrée : http://www.brestenbulle.fr/?p=19864