J'AI ADORÉ !!!
Attaquons-nous à ce livre comme un bûcheron à un sapin de soixante mètres : notre cœur se gonfle « à chaque éclatement et à chaque craquement des fibres, au bruissement de l'air à travers les branches d'une cime prenant de la vitesse, à chaque fracas faisant trembler le sol... »
Une merveilleuse saga qui nous parle de vies entre la Finlande et l'Oregon du début du XXème siècle, d'arbres et des luttes politiques de ces travailleurs risquant quotidiennement la mort et la mutilation pour une vingtaine de cents à l'heure...
La couverture vous fait de l'œil, et le titre vous donne envie de vous plonger dans une romance affriolante ?
Vous venez de tomber dans le premier piège de Denis Michelis !
Ici, nulle question de badinage mais bel et bien d'un meurtre, voire même de plusieurs... Un récit choral où se mêlent quatre voix, toutes liées à la mort de la jeune Rosalie dont le corps a été retrouvé au pied des falaises.
Un roman noir tonitruant et haletant !
Belle découverte !
Enchantée par ce texte, prise dans les filets du pêcheur pour mon plus grand bonheur et du vôtre (à n'en pas douter!).
Une fresque camerounaise sublime.
Agnès
Immense coup de cœur pour ce roman social anglais teinté de fantastique, qui nous plonge, entre les années 1990 et 2016, dans une cité ouvrière qui n'en finit plus de disparaître, d'être détruite et abandonnée. Entre ces tours d'immeubles et les murs d'appartements insalubres des vies se déroulent, des rêves prennent forme, la violence s'exerce.
C'est l'histoire d'une mémoire qui s'estompe, incarnée par la figure magnétique et inquiétante de Peg Powler. Comme ces 6 personnages, attachants et complexes, nous sommes fascinés par sa légende et happés par les vies entrelacées d'Ironopolis.
Un premier roman qui longtemps résonne…
François Médéline c'est un peu notre James Ellroy français. Le style est sec, le rythme cadencé.
Ça va vite et ça frappe fort.
Dans cette politique-fiction qui revisite l'affaire Cahuzac-les-yeux-dans-les-yeux, on croise les noms de Sarkozy, Hollande ou Médiapart.
La lecture est excitante. Les 500 pages s'avalent d'une traite et nous laissent, au final, K.O. !