Le requiem de Terezin

Josef Bor

Les Éditions du Sonneur

  • Conseillé par
    5 mars 2019

    Camp de concentration et opéra

    Raphaël Schächter, pianiste et chef d’orchestre tchécoslovaque, arrive au camp de Terezin le 30 novembre 1941 et le quitte pour Auschwitz, le 16 octobre 1944. Entre ces deux dates, il réussit, en dix-huit mois d’efforts désespérés, à répéter et à faire jouer le Requiem de Verdi.

    Que de difficultés rencontrées par le chef d’orchestre : faire chanter des juifs en latin pose problème ; rassembler les instruments de musique dans le camp ; les interprètes aussi sont déportés parfois.

    Mais les phrases du requiem prennent forcément un relief et une saveur particulières dans le contexte du camp.

    C’est là toute la force de ce court livre très émouvant.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des artistes regardant partir certains des solistes avec leur famille dans les wagons plombés.

    https://alexmotamots.fr/le-requiem-de-terezin-joseph-bor/