Le doigt, roman

Dalie Farah

Grasset

  • Conseillé par
    8 mars 2022

    abandon de lecture

    Le doigt dont il est question, c’est le majeur, celui que l’on dresse lorsque l’on insulte sans prononcer un mot.

    C’est ce que fait cette professeur agrégée de Lettres Modernes devant son lycée à un automobiliste qui l’a klaxonné. Un geste qui ne restera pas anodin.

    Et à l’auteure de nous expliquer que cette jeune professeure a foi en son métier, auréole au vent et Molière en bandoulière. Une hussarde noire des lycées qui y croit, verrouille tout jusqu’à ce que le petit grain de sable de la violence fasse irruption.

    Cela aurait pu être un livre passionnant sur l’origine de la violence : celle subit par la jeune prof depuis son enfance, celle contre laquelle elle oppose Racine. Mais le style de l’auteure, trop haché, trop rapide, ne m’a pas permis de m’installer dans son livre.

    J’avais pourtant aimé les citations à chaque début de partie. Oh, pas celles de Grands Auteurs mais plutôt de lycéens, comme un contre-pied amusant.