Les essais de la rentrée 2017

Une brève histoire du futur

Albin Michel

24,00

Que deviendront nos démocraties quand Google et Facebook connaîtront nos goûts et nos préférences politiques mieux que nous-mêmes ? Qu’adviendra-t-il de l’Etat providence lorsque nous, les humains, serons évincés du marché de l’emploi par des ordinateurs plus performants ? Quelle utilisation certaines religions feront-elles de la manipulation génétique ?

Homo Deus nous dévoile ce que sera le monde d’aujourd’hui lorsque, à nos mythes collectifs tels que les dieux, l’argent, l’égalité et la liberté, s’allieront de nouvelles technologies démiurgiques. Et que les algorithmes, de plus en plus intelligents, pourront se passer de notre pouvoir de décision. Car, tandis que l’Homo Sapiens devient un Homo Deus, nous nous forgeons un nouveau destin.

Best-seller international – plus de 200 000 exemplaires vendus en France, traduit dans près de 40 langues – Sapiens interrogeait l’histoire de l’humanité, de l’âge de la pierre à l’ère de la Silicon Valley. Le nouveau livre de Yuval Noah Harari offre un aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui façonneront le XXIe siècle.


20,00

Ouvrir grand les frontières, une semaine de travail de quinze heures, le revenu de base universel... Des idées naïves et dépassées ou bien la force de l'utopie renouvelée ? Résolument anti-décliniste, Utopies réalistes tombe à pic et nous explique comment construire un monde idéal aujourd'hui et ne pas désespérer ! D'une ville canadienne qui a totalement éradiqué la pauvreté à l'histoire d'un revenu de base pour des millions d'Américains sous Richard Nixon, Rutger Bregman nous emmène dans un voyage à travers l'histoire, et, au-delà des divisions traditionnelles gauche-droite, il défend des idées qui s'imposent par la force même de l'exemple et le sérieux de la démarche historique. Tout progrès de la civilisation – des débuts de la démocratie à la fin de l'esclavage – fut d'abord considéré comme un fantasme de doux rêveurs.
À la fois stimulant et passionnant, appuyé sur les travaux d'Esther Duflo, Thomas Piketty, David Graeber, etc., cet essai vif, pédagogique et amusant rouvre plusieurs perspectives : la réduction du temps de travail, le revenu universel, et plus largement la lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités, la taxation des flux financiers, et enfin l'ouverture des frontières. Alors laissons l'enthousiasme de l'auteur, à contre-courant du pessimisme ambiant, nous convaincre que de nouvelles propositions utopiques peuvent être envisageables à court terme.
Historien, journaliste pour le magazine en ligne De Correspondent, Rutger Bregman a publié quatre livres sur l'histoire, la philosophie et l'économie. Formidable succès au Pays-Bas, Utopies réalistes est en cours de traduction dans 17 pays et depuis sa sortie au Royaume-Uni est dans la liste des meilleures ventes.
" SI VOUS NE SUPPORTEZ PLUS LES PROPHÈTES DU MALHEUR, VOUS DEVEZ LIRE CE LIVRE ! " Evening Standard


19,90

Grâce à la détermination de ses militants, L214 nous permet de croire que la lutte contre l'exploitation animale n'est plus une utopie mais une réalité, un combat, un débat qui anime toute la société. Aujourd'hui, L214 intrigue ses sympathisants comme ses détracteurs. De multiples articles et reportages interrogent son fonctionnement, cherchent à comprendre comment un simple groupe de militants est parvenu à faire voler en éclats la loi du silence face à la souffrance animale dans les élevages et les abattoirs. Parce que L214 est avant tout une aventure humaine mais aussi l'histoire collective d'un projet associatif en perpétuel mouvement, ce livre dresse un portrait honnête et sensible de l'association.
Au fil du texte, Jean-Baptiste Del Amo nous permet de comprendre comment quelques militants déterminés ont encouragé les médias et les plus hautes instances politiques à s'engager dans le débat et comment, aujourd'hui, notre société tout entière accepte de s'interroger sur ses habitudes de consommation et son rapport avec les animaux. Car en nous obligeant à ouvrir les yeux, L214 met à mal nos certitudes et nous invite à participer ni plus ni moins à une véritable révolution copernicienne : accepter que l'être humain n'est pas au centre du monde et que les autres animaux avec lesquels nous partageons cette Terre ne devraient pas pâtir systématiquement de nos actions.


Depuis plus de vingt ans, le paysage politique de la gauche française s’est complètement décomposé. Le Parti socialiste est ses alliés ont choisi de mener des politiques néolibérales et sécuritaires, et la gauche de transformation sociale s’est révélée incapable de construire une offre politique alternative qui soit tout à la fois populaire, crédible et durable.
Situation paradoxale, affirme Christophe Aguiton, quand on sait que partout, en Europe et ailleurs, des forces ont émergé pour défendre de vraies politiques de gauche, que ce soit Die Linke en Allemagne, Syriza en Grèce ou Podemos en Espagne. Et quand on sait la multitude de luttes et de mobilisations, locales ou nationales, la foule d’expérimentations et innovations sociales menées de par le monde, dans les villes et à la campagne, on peine à comprendre pourquoi la gauche française peine à se réinventer.
Dans ce livre, Christophe Aguiton ne propose rien de moins qu’une histoire de la gauche au xxie siècle, qui met en regard ce qui se passe en France et, au même moment, dans le reste du monde. Tirant les leçons des succès et des échecs des expériences politiques et sociales, il propose une réflexion dense et informée qui ouvre des pistes pour sortir de l’impasse stratégique et des jeux d’appareils qui minent la gauche française.
Bref, la gauche française a beaucoup à apprendre de ce qui se passe ailleurs, hors des frontières de l’Hexagone.


19,00

Ce monde va de travers, à tel point que lui désobéir devrait être une urgence partagée et brûlante. Dans cet essai intempestif, Frédéric Gros réinterroge les racines de l’obéissance politique. Conformisme social, soumission économique, respect des autorités, consentement républicain ? C’est en repérant les styles d’obéissance qu’on se donne les moyens d’étudier, d’inventer, de provoquer de nouvelles formes de désobéissance : la dissidence civique, la transgression lyrique… Rien ne doit aller de soi : ni les certitudes apprises, ni les conventions sociales, ni les injustices économiques, ni les convictions morales.

La pensée philosophique, en même temps qu’elle nous enjoint de ne jamais céder aux évidences et aux généralités, nous fait retrouver le sens de la responsabilité politique. À l’heure où les décisions des experts se présentent comme le résultat de statistiques glacées et de calculs anonymes, désobéir devient une affirmation d’humanité.

Philosopher, c’est désobéir. Ce livre en appelle à la démocratie critique et à la résistance éthique.