- EAN13
- 9782072955785
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 08/2021
- Collection
- Folio
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Folio 9,40
"C'est tout bonnement la suite de À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie :
exactement ce que j'avais dit que je ne ferais jamais. Un an et demi a séparé
ces deux livres. Le temps de la renonciation à l'écriture, celui de
l'expérience. On retrouve les mêmes personnages : Hervé Guibert, écrivain
malade du sida, ses proches, la communauté des malades et de leurs soignants.
Claudette Dumouchel, jeune médecin de vingt-huit ans, entre en scène. Une
étrange relation va s'inventer à chaque examen entre cette femme très belle et
le narrateur. Une relation peut-être proche de l'amour, on ne sait jamais. Un
nouveau médicament, aussi, est apparu, très difficile à obtenir et incertain,
encore au stade de l'expérimentation, le DDI. Aux États-Unis, il a déjà tué
trois cents personnes qui se l'étaient procuré au marché noir et l'avaient
utilisé sans connaître les doses, sans surveillance médicale, aveuglément,
désespérément. En France, pour l'instant, on le délivre aux malades qui sont à
la dernière extrémité, dans un protocole qualifié de "compassionnel" par les
médecins. C'est ce nouveau médicament qui m'a permis de surmonter mon
épuisement, et d'écrire." Hervé Guibert
exactement ce que j'avais dit que je ne ferais jamais. Un an et demi a séparé
ces deux livres. Le temps de la renonciation à l'écriture, celui de
l'expérience. On retrouve les mêmes personnages : Hervé Guibert, écrivain
malade du sida, ses proches, la communauté des malades et de leurs soignants.
Claudette Dumouchel, jeune médecin de vingt-huit ans, entre en scène. Une
étrange relation va s'inventer à chaque examen entre cette femme très belle et
le narrateur. Une relation peut-être proche de l'amour, on ne sait jamais. Un
nouveau médicament, aussi, est apparu, très difficile à obtenir et incertain,
encore au stade de l'expérimentation, le DDI. Aux États-Unis, il a déjà tué
trois cents personnes qui se l'étaient procuré au marché noir et l'avaient
utilisé sans connaître les doses, sans surveillance médicale, aveuglément,
désespérément. En France, pour l'instant, on le délivre aux malades qui sont à
la dernière extrémité, dans un protocole qualifié de "compassionnel" par les
médecins. C'est ce nouveau médicament qui m'a permis de surmonter mon
épuisement, et d'écrire." Hervé Guibert
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