- EAN13
- 9782200284640
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 31/10/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Armand Colin 29,00
La détresse, la confusion, le désespoir, la menace par l’anéantissement –
individuel ou collectif – constituent des états mixtes et des affects de
référence des situations extrêmes. Qu’elles envahissent l’identité dans son
rapport à la survie (dans l’intersexualité, les sexualités mélancoliques, les
toxicomanies), le corps dans son rapport aux transformations (pubertaires, les
modifications corporelles extrêmes, jusqu’au cadavre), ou le lien social
(violences interindividuelles, traumatismes collectifs, psychopathologie du
travail), ces situations ne peuvent être ignorées par la clinique
contemporaine.
L’extrême, parce qu’il concerne des situations qui se situent au bord de
l’expérience humaine, oblige à repenser la théorie du sujet, le processus de
subjectivation et les théories du traumatisme psychique. Les auteurs proposent
d’étudier les effets de ces situations extrêmes sur le fonctionnement
psychique individuel et collectif, et de présenter différents dispositifs
techniques et outils dont disposent les psychologues pour s’adapter à des
situations les mettant en contact avec des phénomènes traumatiques,
sensationnels ou catastrophiques, ayant le pouvoir de sidérer et de paralyser
l’activité de pensée.
Comment survivre lorsque la psyché – devenue incapable de symboliser – est
menacée de désorganisation ? Il s’agira pour les cliniciens de réinjecter de
la pensée, de favoriser l’expression et la qualification d’émotions afin de
réanimer un lien humanisant là où tout semble être en ruine, où plus rien ne
fait sens, où les gestes du corps expriment ce que la bouche sidérée tait.
Dans ces situations, les modalités de présence (jusqu’aux sensations
corporelles éprouvées) sont essentielles dans l’analyse et le partage de ce
qui se vit.
Ce type de clinique oblige au développement de nouveaux outils (recherches
actions, observations en situation) ainsi qu’au renouvellement d’une posture
clinique adaptée à ces nouveaux objets de recherche reculant toujours plus les
limites des réalités humaines.
Vincent Estellon est psychologue, psychanalyste, maître de conférences HDR de
psychopathologie clinique à l’Institut de psychologie de Paris-Descartes.
François Marty est psychologue, psychanalyste, professeur de psycho-
pathologie clinique à l’Institut de psychologie de Paris-Descartes.
individuel ou collectif – constituent des états mixtes et des affects de
référence des situations extrêmes. Qu’elles envahissent l’identité dans son
rapport à la survie (dans l’intersexualité, les sexualités mélancoliques, les
toxicomanies), le corps dans son rapport aux transformations (pubertaires, les
modifications corporelles extrêmes, jusqu’au cadavre), ou le lien social
(violences interindividuelles, traumatismes collectifs, psychopathologie du
travail), ces situations ne peuvent être ignorées par la clinique
contemporaine.
L’extrême, parce qu’il concerne des situations qui se situent au bord de
l’expérience humaine, oblige à repenser la théorie du sujet, le processus de
subjectivation et les théories du traumatisme psychique. Les auteurs proposent
d’étudier les effets de ces situations extrêmes sur le fonctionnement
psychique individuel et collectif, et de présenter différents dispositifs
techniques et outils dont disposent les psychologues pour s’adapter à des
situations les mettant en contact avec des phénomènes traumatiques,
sensationnels ou catastrophiques, ayant le pouvoir de sidérer et de paralyser
l’activité de pensée.
Comment survivre lorsque la psyché – devenue incapable de symboliser – est
menacée de désorganisation ? Il s’agira pour les cliniciens de réinjecter de
la pensée, de favoriser l’expression et la qualification d’émotions afin de
réanimer un lien humanisant là où tout semble être en ruine, où plus rien ne
fait sens, où les gestes du corps expriment ce que la bouche sidérée tait.
Dans ces situations, les modalités de présence (jusqu’aux sensations
corporelles éprouvées) sont essentielles dans l’analyse et le partage de ce
qui se vit.
Ce type de clinique oblige au développement de nouveaux outils (recherches
actions, observations en situation) ainsi qu’au renouvellement d’une posture
clinique adaptée à ces nouveaux objets de recherche reculant toujours plus les
limites des réalités humaines.
Vincent Estellon est psychologue, psychanalyste, maître de conférences HDR de
psychopathologie clinique à l’Institut de psychologie de Paris-Descartes.
François Marty est psychologue, psychanalyste, professeur de psycho-
pathologie clinique à l’Institut de psychologie de Paris-Descartes.
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