- EAN13
- 9782246831655
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 10/05/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Grasset 19,00
A l’heure où la destruction des forêts suscite les plus vives inquiétudes,
souvenons-nous que l’humanité et les arbres ont toujours formé un duo vital.
Amoureux des forêts qu’il arpente depuis l’enfance, Dominique Roques évoque
avec une lucidité sensible la magie de ses rencontres avec plusieurs grandes
espèces d’arbres, tout en mettant en lumière les contradictions d’une économie
essentielle à l’humanité.
Car les humains ont grandi parmi les arbres et grâce à eux. Depuis l’invention
de la hache, le même paradoxe est à l’œuvre : en coupant du bois, la
population se sédentarise et abat toujours plus d’arbres. De sorte qu’en un
peu plus d’un siècle, nous avons coupé la moitié des forêts de la planète. Une
accélération mortifère.
Bucheron, sourceur, grand voyageur, à travers le fil conducteur du parfum,
omniprésent de la cime des pins aux fumées du charbon de bois, Dominique
Roques restitue magistralement le destin de forêts exceptionnelles. Les
mythiques cèdres du Liban, qui servirent à ériger le temple de Salomon. Les
hêtres d’Europe, symboles de mystère et de danger, abattus pour faire reculer
le monde sauvage. Les séquoias géants de Californie, décimés par l’arrivée de
la mécanisation, qui firent naître la conscience écologique américaine. Ou
encore le gaïac bleu, bois saint du Paraguay, refuge des populations guarani.
Autant d’histoires fabuleuses et souvent tragiques.
Tout sépare l’arbre, programmé pour une forme d’éternité, et l’homme, sur
terre un court instant. Des Gingko ont survécu à Hiroshima, Tchernobyl est
aujourd’hui densément boisé : quoiqu’il leur arrive, coupées, brûlées, les
forêts repoussent, tissant inlassablement ce que nous déchirons. Mais en
abîmant les arbres, c’est nous-même que nous mettons en péril.
Aussi, à la suite du Giono de L’homme qui plantait des arbres, ce récit d’une
écriture magnifique appelle à protéger, restaurer et replanter les forêts
sauvages. Si la nature a besoin de nous, nous avons encore plus besoin d’elle.
Il y a urgence. Réconcilions-nous avec ce dernier refuge contre le bruit et la
fureur des hommes.
souvenons-nous que l’humanité et les arbres ont toujours formé un duo vital.
Amoureux des forêts qu’il arpente depuis l’enfance, Dominique Roques évoque
avec une lucidité sensible la magie de ses rencontres avec plusieurs grandes
espèces d’arbres, tout en mettant en lumière les contradictions d’une économie
essentielle à l’humanité.
Car les humains ont grandi parmi les arbres et grâce à eux. Depuis l’invention
de la hache, le même paradoxe est à l’œuvre : en coupant du bois, la
population se sédentarise et abat toujours plus d’arbres. De sorte qu’en un
peu plus d’un siècle, nous avons coupé la moitié des forêts de la planète. Une
accélération mortifère.
Bucheron, sourceur, grand voyageur, à travers le fil conducteur du parfum,
omniprésent de la cime des pins aux fumées du charbon de bois, Dominique
Roques restitue magistralement le destin de forêts exceptionnelles. Les
mythiques cèdres du Liban, qui servirent à ériger le temple de Salomon. Les
hêtres d’Europe, symboles de mystère et de danger, abattus pour faire reculer
le monde sauvage. Les séquoias géants de Californie, décimés par l’arrivée de
la mécanisation, qui firent naître la conscience écologique américaine. Ou
encore le gaïac bleu, bois saint du Paraguay, refuge des populations guarani.
Autant d’histoires fabuleuses et souvent tragiques.
Tout sépare l’arbre, programmé pour une forme d’éternité, et l’homme, sur
terre un court instant. Des Gingko ont survécu à Hiroshima, Tchernobyl est
aujourd’hui densément boisé : quoiqu’il leur arrive, coupées, brûlées, les
forêts repoussent, tissant inlassablement ce que nous déchirons. Mais en
abîmant les arbres, c’est nous-même que nous mettons en péril.
Aussi, à la suite du Giono de L’homme qui plantait des arbres, ce récit d’une
écriture magnifique appelle à protéger, restaurer et replanter les forêts
sauvages. Si la nature a besoin de nous, nous avons encore plus besoin d’elle.
Il y a urgence. Réconcilions-nous avec ce dernier refuge contre le bruit et la
fureur des hommes.
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