Que font les banques de notre argent ?, Le vrai business de la finance
EAN13
9782807308688
Éditeur
De Boeck supérieur
Date de publication
Collection
Hors collection Économie/Gestion
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Que font les banques de notre argent ?

Le vrai business de la finance

De Boeck supérieur

Hors collection Économie/Gestion

Indisponible

Autre version disponible

À quoi sert la finance ? John Kay, avec sa double compétence pratique et
académique du monde de la finance, a une approche des opérations du secteur
financier plus réaliste que celle de la moyenne des gens. Il est favorable à
de bons banquiers et à des gestionnaires d’actifs efficaces, mais il ne voit
pas beaucoup des uns et des autres...

Le secteur de la finance des économies occidentales est beaucoup trop
développé. Au cours des trois dernières décennies, la financiarisation a créé
des structures qui ont du mal à résister et qui réalisent des montants
excessifs. Ce secteur consacre en outre trop peu d’attention à la recherche de
nouvelles opportunités d’investissement et bien trop aux échanges d’actions.
La régulation a créé davantage de nouveaux problèmes qu’elle n’a apporté des
solutions à ceux déjà en cours.

Grâce à un tour d’horizon stupéfiant et accusateur de la sphère financière qui
a émergé des décombres de la crise financière de 2008, Kay ne recule pas dans
ses critiques : nous avons besoin de ce que font Citigroup et Goldman Sachs,
mais pas de ce que ces banques font pour elles-mêmes. Et beaucoup de choses
qu’elles font n’ont pas du tout besoin d’être faites !
Le secteur financier doit se rappeler ses objectifs initiaux : gérer l’argent
des individus au bénéfice des entreprises et des ménages. C’est une aberration
quand quelques-uns de la fine fleur des esprits mathématiques et scientifiques
ont pour tâche de concevoir des algorithmes dans le seul but d’exploiter les
faiblesses des autres algorithmes pour réaliser les échanges informatisés de
titres.

Aller encore plus loin dans cette voie conduirait inexorablement à la ruine de
nos sociétés.
S'identifier pour envoyer des commentaires.