- EAN13
- 9782882241948
- Éditeur
- Éditions ies
- Date de publication
- 28/11/2017
- Collection
- Collection du Centre de recherche sociale
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Étudiants du Sud et internationalisation des hautes écoles : entre illusions et espoirs
Un parcours du combattant vers la qualification et l’emploi
Ibrahima Guissé, Claudio Bolzman
Éditions ies
Collection du Centre de recherche sociale
Autre version disponible
-
Papier - Études Sociales 26,00
À l'heure de la globalisation, la mobilité internationale des étudiants est
considérée comme un atout fondamental par les établissements d'éducation
supérieure et les gouvernements européens. Effectuer tout ou partie de ses
études à l'étranger est perçu comme une opportunité d'accroître le capital
humain des étudiants et leur employabilité sur un marché du travail qui
s'internationalise. Les États et les établissements cherchent donc à attirer
les « cerveaux » d'où qu'ils viennent. Toutefois, en observant la situation
d'une majorité d'étudiants en provenance de pays africains et latino-
américains en Europe, on constate une précarisation de leurs conditions de vie
au cours de leur formation, tant sur le plan juridique que socio-économique,
celle-ci pouvant péjorer leurs performances académiques. En outre, ces
diplômés voient leur employabilité limitée par les législations en cours dans
le pays de formation et peinent à trouver un travail en lien avec leur
curriculum dans leur pays d'origine. Ibrahima Guissé et Claudio Bolzman
analysent les paradoxes et les limites des politiques migratoires en lien avec
l'internationalisation de la formation des Hautes écoles en Europe et en
Suisse en particulier, et mettent en lumière le glissement d'un brain gain
vers un processus de brain waste.
considérée comme un atout fondamental par les établissements d'éducation
supérieure et les gouvernements européens. Effectuer tout ou partie de ses
études à l'étranger est perçu comme une opportunité d'accroître le capital
humain des étudiants et leur employabilité sur un marché du travail qui
s'internationalise. Les États et les établissements cherchent donc à attirer
les « cerveaux » d'où qu'ils viennent. Toutefois, en observant la situation
d'une majorité d'étudiants en provenance de pays africains et latino-
américains en Europe, on constate une précarisation de leurs conditions de vie
au cours de leur formation, tant sur le plan juridique que socio-économique,
celle-ci pouvant péjorer leurs performances académiques. En outre, ces
diplômés voient leur employabilité limitée par les législations en cours dans
le pays de formation et peinent à trouver un travail en lien avec leur
curriculum dans leur pays d'origine. Ibrahima Guissé et Claudio Bolzman
analysent les paradoxes et les limites des politiques migratoires en lien avec
l'internationalisation de la formation des Hautes écoles en Europe et en
Suisse en particulier, et mettent en lumière le glissement d'un brain gain
vers un processus de brain waste.
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