- EAN13
- 9791021054011
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 28/09/2023
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La mémoire des gens de la terre
Chroniques de la France des campagnes 1789-1914
Jean-Marc Moriceau
Tallandier
Autre version disponible
-
Papier - Tallandier 31,50
De 1789 à 1914 – en cinq générations –, le monde rural effectue une mue
décisive. L’élan que l’on a discerné depuis 1750 dans La Mémoire des paysans
(1653-1788) s’accentue. Dans les mentalités et dans la vie matérielle, l’heure
est aux changements. Comment les campagnes françaises, alors au maximum de
leur peuplement, les ont-ils assumés et ressentis dans le quotidien ? Dans ce
monde massivement agricole, alors le premier en Europe, les ruraux ont cherché
un équilibre entre leurs traditions identitaires et les contraintes venues de
l’État ou de la mondialisation commençante, avec un impératif : préserver le
petit pays dans la construction de la grande patrie alors que la République
réussit à conquérir le coeur des paysans. En faisant remonter la voix des
habitants des campagnes depuis tous les départements à travers une manne
documentaire sans précédent – écrits et souvenirs personnels, correspondances,
comptes et actes notariés, observations ethnographiques ou médicales, articles
de presse et informations judiciaires, sources littéraires ou artistiques –,
Jean-Marc Moriceau met en scène la vie de nos ancêtres villageois. Dans la
chaîne de transmission des témoins qui défilent, on passe de la mémoire morte
à l’histoire vivante. Selon les régions et les couches sociales, la diversité
est extrême. Dans cette Mémoire des gens de la terre (1789-1914) – à la fois
synthèse, référence et anthologie de l’histoire rurale où les récits se
répondent ou s’entrechoquent –, on saisit comment le long XIXe siècle a marqué
notre culture et imprégné notre mémoire.
décisive. L’élan que l’on a discerné depuis 1750 dans La Mémoire des paysans
(1653-1788) s’accentue. Dans les mentalités et dans la vie matérielle, l’heure
est aux changements. Comment les campagnes françaises, alors au maximum de
leur peuplement, les ont-ils assumés et ressentis dans le quotidien ? Dans ce
monde massivement agricole, alors le premier en Europe, les ruraux ont cherché
un équilibre entre leurs traditions identitaires et les contraintes venues de
l’État ou de la mondialisation commençante, avec un impératif : préserver le
petit pays dans la construction de la grande patrie alors que la République
réussit à conquérir le coeur des paysans. En faisant remonter la voix des
habitants des campagnes depuis tous les départements à travers une manne
documentaire sans précédent – écrits et souvenirs personnels, correspondances,
comptes et actes notariés, observations ethnographiques ou médicales, articles
de presse et informations judiciaires, sources littéraires ou artistiques –,
Jean-Marc Moriceau met en scène la vie de nos ancêtres villageois. Dans la
chaîne de transmission des témoins qui défilent, on passe de la mémoire morte
à l’histoire vivante. Selon les régions et les couches sociales, la diversité
est extrême. Dans cette Mémoire des gens de la terre (1789-1914) – à la fois
synthèse, référence et anthologie de l’histoire rurale où les récits se
répondent ou s’entrechoquent –, on saisit comment le long XIXe siècle a marqué
notre culture et imprégné notre mémoire.
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