Les quatre visages de l'infidélité en France. Une enquête sociologique, une enquête sociologique
EAN13
9782228905305
ISBN
978-2-228-90530-5
Éditeur
Payot
Date de publication
Collection
ECONOMIE/SOCIOL
Nombre de pages
304
Dimensions
22,5 x 14 x 2,2 cm
Poids
382 g
Langue
français
Code dewey
306.736
Fiches UNIMARC
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Les quatre visages de l'infidélité en France. Une enquête sociologique

une enquête sociologique

De

Payot

Economie/Sociol

Indisponible
Fruit d'une recherche de dix années, ce livre repose sur des données à la fois quantitatives, puisqu'il s'appuie notamment sur les chiffres de l'enquête « Contexte de la sexualité en France », menée en 2006 par l'Inserm et l'Ined auprès d'un échantillon de plus de 12 000 personnes, et qualitatives, Charlotte Le Van ayant analysé les discours recueillis au cours de 70 entretiens semi-directifs approfondis (d'une durée pouvant aller jusqu'à 9h) auprès d'une population d'« infidèles » âgés de 18 à 69 ans. Résultat, une typologie inédite de l'infidélité en France, mais aussi la révision d'un certain nombre d'idées reçues...
Au chapitre des idées reçues, ce livre montre que, contrairement aux chiffres qui sont régulièrement avancés dans les médias, les comportements infidèles ne se sont pas banalisés. Ce ne sont pas un homme sur deux et une femme sur trois qui sont infidèles : 27% seulement des hommes et 15% des femmes déclarent avoir connu, au cours de leur vie, au moins un moment où ils avaient deux relations sexuelles en parallèle, ce qui constitue une évaluation « maximale » de « l'infidélité ». De même, l'infidélité est en recul. Ainsi, parmi les personnes qui vivent en couple, seuls 2% des hommes et 0,7% des femmes déclarent avoir actuellement deux partenaires sexuels. Par ailleurs, ils sont respectivement 3,6% et 1,7% à avoir eu un rapport sexuel avec un autre partenaire que leur conjoint dans les douze derniers mois. En 1992, c'était le cas de 6 % des hommes et 3 % des femmes...
L'autre originalité de ce livre est de montrer que l'infidélité présente plusieurs visages et d'en proposer une typologie. Sous une double bannière, celle de l'« infidélité relationnelle », qui résulte d'abord d'une insatisfaction conjugale, et celle de l'« infidélité personnelle », qui s'explique plus globalement en référence à une trajectoire de vie et à une personnalité, Charlotte Le Van décrit et analyse en effet quatre grands types de relations extraconjugale : d'un côté l'infidélité « résultant d'une insatisfaction d'ordre intime » et l'infidélité « instrumentale », de l'autre côté l'infidélité « expérience » et l'infidélité comme composante « normale » de la vie en couple.
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