- EAN13
- 9782845902930
- ISBN
- 978-2-84590-293-0
- Éditeur
- Arfuyen
- Date de publication
- 2020
- Collection
- Les Cahiers d'Arfuyen
- Nombre de pages
- 181
- Dimensions
- 20,5 x 13,5 x 1,4 cm
- Poids
- 214 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Sur un piano de paille
"variations goldberg" avec cri
De Michèle Finck
Arfuyen
Les Cahiers d'Arfuyen
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Les Variations Goldberg ont été publiées à Nuremberg en 1741. Claveciniste virtuose et élève de Bach, Goldberg (1727-1756) en aurait été l'un des premiers interprètes, d'où leur nom. C'est dans une bibliothèque privée de Strasbourg que le manuscrit autographe en a été découvert en 1974.
Les Variations Goldberg comprennent : une Aria, 30 Variations, une Aria da Capo. Pianiste elle-même et fidèle à l'inspiration musicale, c'est cette même structure qu'a adoptée Michèle Finck pour ce nouveau livre. L'Aria est sous-titrée « Pierre pour un tombeau » et dédiée à Yves Bonnefoy, mort le 1er juillet 2016, alors que ce nouveau livre commençait de s'écrire. De même pour l'Aria da capo qui ferme le livre.
La « Variation n° 1 », une prose, est intitulée « Mots de passe » (« Éclats de mémoire plantés dans chaque articulation du corps... ») et le « Cri » qui l'accompagne, un poème, a pour titre « Edvard Munch, Le Cri » (« Saisissement. Tout à coup ce tableau. Encore un Christ / Aux oliviers ? À l'arrière-fond deux ombres enfoncées... »).
Ainsi se construit l'ensemble du livre, en alternances et effets de miroir, en subtiles corres-pondances et violentes évocations du quotidien. Jusqu'à ces derniers mots de l'Aria da capo : « Poésie dire ce que c'est : la condition humaine. / La musique est l'autre face de la mort. / Sa face terrestre. De compassion pour les corps et leurs cris. »
Les Variations Goldberg comprennent : une Aria, 30 Variations, une Aria da Capo. Pianiste elle-même et fidèle à l'inspiration musicale, c'est cette même structure qu'a adoptée Michèle Finck pour ce nouveau livre. L'Aria est sous-titrée « Pierre pour un tombeau » et dédiée à Yves Bonnefoy, mort le 1er juillet 2016, alors que ce nouveau livre commençait de s'écrire. De même pour l'Aria da capo qui ferme le livre.
La « Variation n° 1 », une prose, est intitulée « Mots de passe » (« Éclats de mémoire plantés dans chaque articulation du corps... ») et le « Cri » qui l'accompagne, un poème, a pour titre « Edvard Munch, Le Cri » (« Saisissement. Tout à coup ce tableau. Encore un Christ / Aux oliviers ? À l'arrière-fond deux ombres enfoncées... »).
Ainsi se construit l'ensemble du livre, en alternances et effets de miroir, en subtiles corres-pondances et violentes évocations du quotidien. Jusqu'à ces derniers mots de l'Aria da capo : « Poésie dire ce que c'est : la condition humaine. / La musique est l'autre face de la mort. / Sa face terrestre. De compassion pour les corps et leurs cris. »
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