Les justafre et las illas une famille et une communaute catalanes du xvie au xixe siecle, une famille et une communauté catalanes du XVIe au XIXe siècle
EAN13
9782849741788
ISBN
978-2-84974-178-8
Éditeur
Trabucaire
Date de publication
Collection
Història
Nombre de pages
204
Dimensions
24 x 15 x 1,3 cm
Poids
425 g
Code dewey
929.2094489
Fiches UNIMARC
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Les justafre et las illas une famille et une communaute catalanes du xvie au xixe siecle

une famille et une communauté catalanes du XVIe au XIXe siècle

De

Trabucaire

Història

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Pendant longtemps les historiens n’ont tutoyé que les princes et les rois, les généraux et leurs batailles, les écrivains et les artistes. Ils ont progressivement redécouvert les « gens d’en bas », allant même jusqu’à scruter la « micro histoire » des villages. C’est dans cet esprit que Marc Justafré s’est attaqué à faire revivre ses lointains ancêtres. En effet, les Justafré étaient des gens modestes pour être représentatifs de la paysannerie du Vallespir, du XVIe au XIXe siècle, assez notables cependant et suffisamment enracinés dans leur territoire pour qu’on puisse à travers eux retracer les grandes lignes de l’évolution d’une communauté montagnarde. À travers la saga des Justafré on peut aussi saisir la formidable permanence d’une société « à maisons » où le mas n’est pas seulement une construction de pierre mais aussi le siège d’une exploitation où s’ancre un lignage. Las Illas, malgré son nom, n’est pas une île, un isolat. Le village a été constamment secoué par les bourrasques de l’histoire, ballotté d’une seigneurie à une autre, d’un État à un autre, d’un régime politique à un autre. À peine plus qu’un hameau, la commune de Las Illas doit à un accident de l’histoire, le Traité des Pyrénées, sa situation frontalière. Pour les royaumes, cette frontière était un « limes », un « boulevard » militaire laissant face à face jusqu’au XIXe siècle deux grandes puissances européennes souvent affrontées. Mais ce fossé né d’une transaction diplomatique tranchait dans le vif des territoires catalans et n’abolissait pas d’un coup de baguette magique les lieux ancestraux des populations locales, liens de familles et liens de voisinages entre des gens partageant la même langue, les mêmes coutumes, les mêmes pèlerinages. Cette frontière demeurait pour eux une charnière, un lieu d’échanges et de complicités.
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