Un père et sa fille sont seuls au monde dans des montagnes sauvages où il faut tout faire soi-même pour assurer sa survie. Un beau jour, la fille se retrouve seule, à peine sortie de l'enfance. Elle va devoir affronter le temps, la solitude, la faim, le froid. Mais les esprits ne sont jamais bien loin...
Ce livre est un monument de beauté. C'est un conte plein de poésie et de magie, mené par la plume fine et subtile d'Andrew Krivak. Auteur à découvrir absolument.

Faisant face à une maladie qui l'emportera dans la tombe, Brun, l'agriculteur des Soulailans, désireux de céder une exploitation agricole viable à son fils, décide de céder une partie de son terrain à un promoteur en éolien. A mesure que le chantier et la maladie gagnent du terrain, Brun fait le point sur sa vie et tente de relier avec un fils rétif à la transformation de la terre qui l'a vu grandir.
En mettant face à face ces deux générations d'agriculteurs, E. Fottorino signe un roman d'une profonde humanité et révèle les enjeux écologiques, politiques et sociaux qui façonnent, encore aujourd'hui, le monde de l'agriculture.

Deux femmes, deux conditions, deux choix, deux avenirs... mais deux mères aussi. Dans ce roman construit comme un face à face, on suit le parcours d'Anna, brillante étudiante en arts et Cerise, jeune fille d'un milieu modeste. On les voit évoluer ainsi en miroir sur plusieurs décennies, explorant deux visages de la société américaine, deux parcours significatifs, dont le fondement reste la maternité. Jean Hegland nous montre comment le fait d'être mère transforme ces femmes, comment elle les rapproche aussi, faisant de ce roman très puissant émotionnellement une ode à la féminité et une ode à la vie.

Librairie La Promesse de l'Aube

Hervé Le Tellier (écrivain, poète, oulipien mais aussi papou sur France Culture) se livre pour la première fois au périlleux exercice du roman autobiographique. Dans ce roman familial, loufoque et vachard, Hervé Le Tellier nous raconte l'histoire de sa famille, laquelle (comme toutes les familles) est assez étrange... Hervé Le Tellier nous livre le portrait de son grand-père, patriarche absolu, adoré par ses petits-enfants, détesté par ses filles dont il a régi la vie au centimètre près, de sa mère « folle », des pères absents,... mais il nous livre aussi le portrait d'une des premières familles recomposées, à une époque où ça n'est pas aussi joyeux que dans nos séries télé d'aujourd'hui, à une époque où le patriarcat règle encore beaucoup la vie des gens, même quand ils ont 60 ans passés... Sous l'humour pointe la douleur de l'enfant mais aussi le regard sociologique et distancié de l'auteur devenu adulte. C'est justement la coexistence de ces différents regards qui donnent toute sa saveur au texte, ainsi que l'alternance des sentiments du narrateur et des sentiments qu'il suscite en nous.
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Comment retrouver l'âme soeur quand on se retrouve seule à 46 ans ? Pour l'héroïne de ce court roman, cela semble simple au premier abord. Et pourtant, Adélaïde va vite déchanter ! Heureusement, ses amies sont là, même si elles aussi ont chacune leurs problèmes. Un roman drôle et émouvant sur la vie des femmes d'aujourd'hui et sur la fameuse crise existentielle de la quarantaine.
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