La Femme aux fleurs de papier

Donato Carrisi

Calmann-Lévy

  • Conseillé par (Libraire)
    2 décembre 2014

    Une réussite !

    Donato Garrisi change de registre." La femme aux fleurs de papier" est un roman à énigmes, à mystères. Il nous raconte des histoires, on tombe dans le piège, et sous le charme !
    Valérie


  • Conseillé par
    11 mai 2018

    14 avril 1916. Les Dolomites résonnent des tirs d'artillerie qu'échangent italiens et autrichiens. En mauvaise posture, les autrichiens tiennent encore le mont Fumo mais pour combien de temps encore ? Quand ils capturent trois soldats ennemis, le commandant voit une opportunité de les échanger contre un officier autrichien prisonnier du camp adverse. Un homme semble être leur chef mais il se tait, ne veut dire ni son nom, ni son grade. C'est Jacob Roumann, le médecin du camp, qui est chargé de faire parler le mystérieux individu. Mais l'homme n'entend pas se livrer sans faire une étrange négociation. Il a des histoires à raconter, celle de Guzman et celle d'un homme qui fumait un cigare en avril 1912, sur le pont du Titanic qui sombrait corps et biens. Alors le médecin, fasciné, envoûté, écoute le prisonnier, dans l'espoir de lui sauver la vie d'abord, puis d'en savoir plus sur l'insaisissable Guzman.

    Connu pour ses polars, Donato Carrisi change ici de registre pour nous livrer un roman qui tient plus du conte des mille et une nuits que du thriller machiavélique. Il s'agit cependant d'une belle histoire à l'écriture très poétique. La rencontre entre deux hommes, l'un raconte, l'autre écoute et le récit qui parle d'amour, de voyage, de vies mouvementées et aventureuses est parfois stoppé par la guerre qui fait rage à l'extérieur de leur grotte. Poésie du conte et noirceur de la guerre...
    Si l'on suit avec un certain intérêt le récit de l'italien, la vie de Guzman et l'histoire du médecin autrichien et de sa fameuse femme aux fleurs de papier, il manque tout de même quelque chose à tout cela pour en faire un grand roman. Peut-être y a-t-il un sens caché derrière tous ces mystères ? Mais il est trop bien dissimulé pour sauter aux yeux...On termine donc la lecture un peu perplexe mais sans déplaisir. Un coup d'essai pour l'italien, prometteur mais à transformer.


  • Conseillé par (Libraire)
    6 octobre 2014

    Le 14 avril 1916 en pleine Première Guerre mondiale, quatre ans jour pour jour après le naufrage du Titanic, un soldat italien est capturé. C'est à Jacob Roumann, médecin autrichien fatigué par la guerre, qu'on confie la difficile tâche de faire parler le prisonnier. S'engage alors une course contre la montre: peut-être pourra-t-il enfin sauver une vie dans une guerre de bouchers. Alors que Jacob Roumann tente de lui faire dire son nom, le prisonnier décrète que sa vie ne tient non pas à une, mais à trois questions :
    « Qui suis-je ? Qui est Guzman ? Et qui était l'homme qui fumait sur le Titanic ? »

    Changement radical de décor pour Donato Carrisi qui nous avait habitué à des thrillers noirs et haletants. Ici, le récit prend son temps, véritable conte à la Shéhérazade, où les histoires s'imbriquent les unes dans les autres, nous sommes, comme Jacob Roumann, pendus aux lèvres du soldat italien.
    D'une structure narrative proche d'un "Usual suspect" sans Keyser Söze, le lecteur est entraîné dans une intrigue dont il peine à distinguer le vrai du faux. Baladé d'une hypothèse à l'autre comme le médecin autrichien, la réponse aux trois questions n'est peut-être pas celle qu'on attend.