Centenaire de la bataille de Verdun

27,00

A l'occasion du centenaire de la bataille de Verdun (février à décembre 1916), Michel Bernard raconte par les mots et l'image, et à travers les visages des soldats, ce moment unique dans l'histoire de France.
Qu'est-ce que la France ? A cette question, Verdun apporte la plus bouleversante et la plus précise des réponses. Trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cents jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important, rapporté au paysage de Verdun, à cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en un instant, c'est vertigineux. Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance. Il s'est passé là quelque chose qui traverse le temps. Visages de Verdun en dévoile l'âme par la conjugaison de photos inédites et d'un récit prenant.


7,50

La bataille de Verdun par son plus célèbre acteur, Philippe Pétain.
Publié en 1929, La Bataille de Verdun est un livre de circonstance ; pour entrer à l'Académie française, le maréchal Pétain doit avoir au moins un livre à son actif. Le sujet s'impose : Philippe Pétain a pris le commandement des troupes de Verdun le 26 février 1916. Il a été désigné et considéré par l'opinion comme le " vainqueur " de la bataille mythique de la Grande Guerre, l'incarnation du sacrifice des combattants. Si l'on trouve naturellement dans ce récit le tableau chronologique de la bataille, les faits, leur déroulement et leurs conséquences, Philippe Pétain y exprime aussi ses conceptions tactiques et stratégiques. Les lecteurs d'aujourd'hui, s'ils ne peuvent rester insensibles à la somme des souffrances évoquée avec force, y reconnaîtront la trace essentielle de la communion nationale personnifiée en un homme.
Edition présentée par Bénédicte Vergez-Chaignon


Tempus Perrin

8,50

Verdun autrement: sortant la bataille de son contexte franco-français, l'historien britannique Malcom Brown dresse un bilan terrible de l'affrontement meurtrier de ces onze mois de guerre. Où la France n'est pas épargnée.
Verdun, un nom célèbre dans le monde entier, pour ses milliers de morts et de blessés après onze mois d'affrontements. Au final, un front sans vainqueur, une guerre qui se poursuit et des armées revenues à leur point de départ. S'appuyant sur des témoignages, pour certains inédits, en provenance des deux camps, Malcolm Brown remet en perspective, avec un regard neuf et acéré, cette bataille que le public français croit connaître. Il dresse de nombreux constats, en particulier l'impéritie de notre état-major, mais aussi les hésitations du quartier général allemand et de son chef, Erich von Falkenhayn, en s'intéressant aux véritables intentions allemandes en 1916. Le mérite de Malcolm Brown est de replacer la bataille dans le contexte de la Grande Guerre sur le front de l'Ouest. Enfin, l'auteur rend la parole aux soldats des deux camps et revient sur un fait moins connu : la participation des volontaires américains. Il en ressort un panorama aussi objectif que terrifiant de cette bataille qui, des années plus tard, scellera la réconciliation franco-allemande.
Malcolm Brown, historien britannique, a travaillé pour de nombreux documentaires de la BBC consacrés à la Grande Guerre. En France, on l'a découvert grâce à son excellente contribution dans Frères de tranchées (tempus n° 150).


Avant l'orage

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Le Naour, Jean-Yves

Bamboo

14,90

Décembre 1915, les Allemands semblent préparer une attaque d’envergure sur l’un des points stratégiques de la ligne de défense française, à Verdun. Mais le Maréchal Joffre se refuse à renforcer la zone, persuadé que la vraie bataille se jouera en Champagne. Janvier 1916, l’attaque ne fait plus le moindre doute. Seul un miracle pourrait sauver Verdun. Et le miracle se produit : pendant des jours, la pluie s’abat sur la ville, repoussant l’offensive des troupes allemandes.


23,00

Avec ce troisième opus de sa série-événement, Jean-Yves Le Naour poursuit avec talent son ambition : nous faire pénétrer les coulisses de la Grande Guerre grâce à une relecture originale et au plus près des réalités des quatre années du premier conflit mondial.
Après les cruelles désillusions de 1914 et les offensives répétées, aussi meurtrières que vaines, de 1915, les stratèges tirent en 1916 les leçons de la guerre des tranchées et envisagent désormais de mener le conflit en scientifiques : finies les attaques à outrance de l'infanterie, place au feu roulant de l'artillerie, aux orages d'acier qui doivent tout annihiler sur leur passage. Et pourtant, malgré les dizaines de millions de bombes lancées sur Verdun ou sur la Somme, le sacrifice des soldats français ou allemands a raison des espoirs placés dans ces batailles de matériel. Les opinions s'émeuvent, les députés ruent dans les brancards, l'Autriche-Hongrie s'épuise, la Russie se disloque, la Roumanie est écrasée, le pacifisme relève la tête et les poilus commencent à affirmer qu'ils en ont assez ! Mais comment sortir de l'abîme ? Tandis que la Grande-Bretagne est prête à se battre jusqu'au dernier Français, l'Allemagne affamée hésite entre une paix négociée et le jusqu'auboutisme de la guerre sous-marine, et les États-Unis, en embuscade, se verraient bien en faiseurs de paix sur le Vieux Continent. Avec le sens du récit qu'on lui connaît, Jean-Yves Le Naour alterne les points de vue d'en haut et d'en bas, et nous fait pénétrer dans les coulisses de la vie politique comme dans les cuisines des états-majors. Après 1914. La grande illusion et 1915. L'enlisement, 1916. L'enfer est le troisième volume d'une série qui renouvelle l'histoire de la Grande Guerre.